Mardi 23 avril 1793 (4 Floréal An 1) : les troupes espagnoles occupent Hendaye pendant plusieurs semaines, elles font sauter les restes de la redoute et incendient les dernières maisons après les avoir pillées. Quatre-vingts pour cent des maisons sont détruites. Le bourg de Hendaye est rayé de la carte.
La situation en France durant la Révolution s’était auparavant gâtée singulièrement avec la déclaration de guerre de la Convention à l'Espagne.
A ce moment, Hendaye était occupée par le 7ème Bataillon de la Gironde comprenant trois cents hommes environ et par un effectif de 2.000 fantassins commandés par le général Duvergez. Ces troupes s'appuyaient, d'une part sur le fort d'Hendaye, et de l'autre sur la Redoute Louis XIV.
En face, l'armée espagnole, forte de 22.000 hommes sous les ordres du général Caro, était disposée le long de la Bidassoa, de San Martial à Fontarabie. Le premier objectif des Espagnols, afin d'occuper les hauteurs qui descendent de la Rhune sur Urrugne et Ciboure, était de détruire le Fort d'Hendaye.
C'est le 23 avril 1793, par le "combat du camp d'Hendaye" que s'ouvrit la campagne. Le 23 avril, ils ouvrirent le feu avec une telle violence, tant de Fontarabie que des collines qui, de la rive gauche, dominaient le fort, qu'au bout de peu de temps, le fort, l'église et la ville n'étaient plus qu'un monceau de ruines. A midi, les Espagnols s'emparaient du fort démantelé et à bout de munitions, tandis que la Redoute Louis XIV était prise à revers.
Les Espagnols s'avancèrent jusqu'à Olhette, mais ils y trouvèrent retranché le bataillon des Pyrénées ou chasseurs basques qui les battit et les repoussa au-delà de la frontière, mettant le siège devant Fontarabie qui se rendit aussitôt et fut incendiée.
Sans que rien fit pressentir une attaque, un feu subit s'ouvre de Fontarabie sur Hendaye, alors que les habitants, sans méfiance, étaient plongés dans le sommeil ; la plupart d'entre eux sont écrasés sous les décombres des maisons qui s'écroulent enflammées sous l'effet des bombes qui pleuvent sur la ville, « une grêle de boulets, et d'obus assaillit à la fois le camp, le fort et la redoute Louis-XIV.
Dimanche 23 avril : Messe - colloque - concert : tout sera gratuit
L’idée de marquer cette commémoration est venue du curé d’Hendaye, Jean-Marc Lavigne, de se souvenir de cet événement qui avait abouti à la destruction de la ville. Non pas pour s’appesantir sur le malheur mais pour célébrer l’espoir du renouveau, la culture de la résilience.
Trois rendez-vous ce dimanche :
- 10h30, messe à Saint-Vincent (horaire habituel du dimanche) sur le thème de la Paix
- 16h, aux halles de Gaztelu : Colloque : « Hendaye victime ou bénéficiaire de la mouvance des territoires au cours des siècles » avec plusieurs intervenants de l’association AGORA-Txingudi et conclusions par le curé puis par le maire.
- 18h à l’église Saint-Vincent : concert exceptionnel avec l’Orfeon Donostiara (80 participants) de Saint-Sébastien avec un programme de choix !
Toutes ces festivités sont gratuites car financées par la Mairie d’Hendaye et la Paroisse Notre-Dame de la Bidassoa.