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Cinéma
Anglet : festival international du court-métrage jusqu'au 26 novembre à Quintaou
Anglet : festival international du court-métrage jusqu'au 26 novembre à Quintaou

| Alexandre de La Cerda 576 mots

Anglet : festival international du court-métrage jusqu'au 26 novembre à Quintaou

Lionel Charpy, président du Fifava, et Olivier Legrand, son directeur artistique, ont présenté la 17ème édition du festival international du court-métrage qui se déroule jusqu'au 26 novembre au théâtre Quintaou (en partenariat avec la Ville d’Anglet).
Cette année, 49 films sont en compétition sur plus de 380 visionnés. Six prix sont décernés : le Grand Prix du Genêt d’Or, le Prix du public, le Prix de la Ville d'Anglet, le Prix du film de fiction, le Prix du film d'animation et le Prix du film documentaire.

Trois membres composent le jury : la comédienne Camille Hugues, ( Camille et moi , sélectionné au Fifava 2022, Profilage sur TF1, Les filles du feu, sur France 2...), Éric Rebut, réalisateur de films publicitaires et de court-métrages (A la poussière, interprétation féminine) et Gabriel Hénot-Lefèvre, réalisateur de films (Prix Fifava du Public et Fifava du film d’animation 2022 pour L’Air de rien ).

Les projections sont gratuites sur réservation. Une sélection spécialement dédiée aux enfants, hors compétition, est prévue le dimanche après-midi avant la remise des prix.

Des Etats-Unis à l’Ukraine, livres bannis ou brûlés

Ce vendredi 24 novembre à 21h et 22h15 sera projeté le film « Banned books » du réalisateur Philip Malca (14'58) : Joseph Dunnigan est écossais et il a choisi Tallin en Estonie pour parler de tous les livres interdits, censurés et brûlés à travers le monde. Documentaire tourné une semaine avant l’agression à New York de Salman Rushdie, en juillet 2022. 
J’ignore si les exemples cités ci-dessous seront traités dans ce documentaire, mais ce sujet nous fournit l’occasion d’évoquer une censure actuellement grandissante à l’égard de nombreux ouvrages :

- ainsi, aux Etats-Unis, Le Marchand de Venise, souvent accusé d'être antisémite, a été retiré des programmes des lycées de Buffalo et de Manchester, New York en 1931. Un groupe de parents juifs de Brooklyn, New York, a intenté une action en justice en 1949, affirmant que l'attribution de la pièce dans un cours de littérature d'un lycée « violait les droits ». de [leurs] enfants à recevoir une éducation exempte de préjugés religieux. » (Rosenberg c. Conseil scolaire de la ville de New York, 196 Misc. 542, 92 NY Supp. 2d 344).

- Le ministère de l'Éducation de l'Ontario a été chargé de déterminer si la pièce était effectivement antisémite lorsqu'elle a été interdite dans les salles de classe de neuvième année à Kitchener-Waterloo, en Ontario, en 1986. Elle a également été interdite dans les salles de classe de Midland, au Michigan, en 1980.

- Et plus récemment, une censure de masse dans les universités et les écoles américaines prétend satisfaire les aspirations « wokistes » de déstructuration de la civilisation occidentale et même d’un christianisme qui pourrait peut-être offenser les croyants d’autres religions : ainsi, au Texas, la Bible figurait parmi la quarantaine de livres interdits pendant un temps dans une bibliothèque scolaire !

- Ne parlons même pas de l’Ukraine où un pouvoir qui persécute cruellement l’Église orthodoxe ukrainienne (canonique) - au point que même les Nations-Unies s’en inquiètent – n’a pas hésité, entre les déboulonnages des bustes de Pouchkine, une "dérussification des bibliothèques" qui avait fait détruire 11 millions de livres, selon les déclarations du chef-adjoint du comité de politique humanitaire et d'information de la Verkhovna Rada (parlement ukrainien) Yevgenia Kravtchouk :
"En novembre de l'année dernière, environ 19 millions d'exemplaires de livres avaient été radiés des bibliothèques publiques, dont environ 11 millions étaient en russe", a déclaré Kravtchouk sur la chaîne Telegram de la Verkhovna Rada. 
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