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Manifestations de la semaine
Confinement (2) : les activités culturelles au point mort sur fond de colère face aux assassinats islamistes
Confinement (2) : les activités culturelles au point mort sur fond de colère face aux assassinats islamistes

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Confinement (2) : les activités culturelles au point mort sur fond de colère face aux assassinats islamistes

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Vincent Loquès, le sacristain de la basilique Notre-Dame, l’un des trois sourires - connu pour son immense cœur et sa générosité - que le barbare islamiste a effacés pour toujours. ©
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En exergue :

Biarritz solidaire des assassinats islamistes de chrétiens dans la basilique  de Nice

Notre photo : Maider Arosteguy, maire de Biarritz, "se joint à la tristesse des familles niçoises touchées et continue de croire en la nécessité de combattre plus que jamais le fanatisme islamique qui s'attaque à notre pays" : elle a immédiatement mis en œuvre le dispositif Vigipirate « urgence attentat » dès jeudi après-midi et commandé de mettre les drapeaux en berne en illuminant la mairie de Biarritz "aux couleurs tricolores qui nous rassemblent".

Quant au sénateur basque Max Brisson, notant que "le  Sénat derrière son président avait rendu hommage aux victimes du totalitarisme islamiste et dit sa volonté de résister et combattre", il rappelle qu'avant les assassinats perpétrés jeudi dans la basilique Sainte-Marie de l'Assomption à Nice par le migrant tunisien (tout récemment arrivé en France en passant par la "célèbre" île de Lampedusa dont les habitants n'en peuvent mais devant le flot des envahisseurs venus du continent africain, ndlr.), il y avait déjà eu à Saint-Étienne du Rouvray le lâche assassinat du Père Hamel dans son église.

Adressant ses condoléances aux familles des victimes, Max brisson manifeste "une pensée pour les catholiques de France durement éprouvés en cette veille de fête de la Toussaint" mais il dit surtout sa "colère : l’islamisme radical a déclenché contre notre pays une offensive de grande ampleur contre notre peuple et son identité . Comme l’a dit Gérard Larcher (président du Sénat, ndlr.) ”Faiblir c’est renoncer. Renoncer c’est abdiquer sur les valeurs qui ont construit notre Nation”.
Oui, notre combat est celui des lumières contre l’obscurantisme. Nous ne devons plus compatir et commémorer. Nous devons combattre. C'est l’esprit de la résistance qui doit nous animer".

Mais il y a encore le confinement avec "son cortège d’incohérences et d’incongruités dans sa mise en œuvre"...

Devenu inéluctable, le confinement national  est de retour, "accompagné de son cortège d’incohérences et d’incongruités dans sa mise en œuvre", comme le note  mon ami Vincent Gouanelle : pensant d'abord, en ces moments difficiles, "aux soignants qui luttent avec acharnement contre le mal nommé « COVID-19 »", le président de la Communauté de communes du Bas-Armagnac souligne qu'à la veille "d’une mise en sommeil de notre pays", il convient plus que jamais de soutenir tous les commerces dits « non essentiels » pourtant si précieux pour la vie économique de nos territoires ruraux, tous les restaurateurs et cafetiers tellement indispensables à notre art de vivre, "temples de la convivialité et du goût" au cœur de nos pays basques et gascons.
"Tous avaient pourtant scrupuleusement respecté et fait respecter les protocoles sanitaires drastiques. Leur fermeture sonne comme une punition presque injuste.
Nul doute que le génie entrepreneurial de ces hommes et de ces femmes combatifs les conduira à l’instauration de nouvelles formes de vente au cours de ces semaines à venir : drives, commandes à distance, livraisons à domicile ou encore plats à emporter... À nous consommateurs responsables il nous appartient de les aider dans cette voie en privilégiant le local au digital pour dire non à la fatalité" !

La liberté de culte n’est pas négociable...

Or, parmi les "incohérences et incongruités" de ce confinement, le Premier Ministre Jean Castex avait annoncé jeudi l'interdiction de toute célébration religieuse, à l'exception des enterrements et des mariages avec un nombre limité de personnes. Dénonçant cette restriction de la liberté de culte, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon affirme pour sa part que "la liberté de culte n’était pas négociable : si commerces et écoles restent ouverts, les catholiques doivent avoir le droit d’assister à la messe".
Face à cette décision de reconfinement des cultes, le juge des référés du Conseil d’État pourrait être saisi avec un délai théorique de 48 h pour se prononcer.
Rappelons que le Conseil d’État avait déjà rappelé de manière extrêmement solennelle dans une ordonnance du 18 mai que la liberté de culte avait une prééminence particulière par rapport aux autres libertés fondamentales. D’autant qu’il ne s’agit pas de permettre aux catholiques de sortir tout le week-end, mais de sortir l’espace d’une heure trente ou deux heures, munis si nécessaire de l’attestation de déplacement. Il n'est pas plus risqué d'aller à la messe qu'au supermarché, au travail, ou que dans les transports en commun bondés !
Dernière heure : des associations et instituts religieux ont déposé ce vendredi une requête en référé-liberté devant le Conseil d’État contre le décret du 29 octobre confinant drastiquement et totalement le culte à compter du 3 novembre, alors que les catholiques ont manifesté le respect le plus discipliné des mesures sanitaires décidées par le gouvernement. Aucun foyer de contamination n’a ainsi été trouvé dans les églises.
Alors que dans le même temps sont ouvertes les écoles, et que fonctionnent les transports dans lesquels aucune distanciation sociale n’est respectée, il est incompréhensible que la liberté fondamentale du culte – dont le Conseil d’Etat avait pourtant rappelé le 18 mai qu’elle avait une prééminence particulière sur les autres libertés – soit malmenée d’une manière aussi disproportionnée et qu’il soit interdit aux croyants de se déconfiner 2h aller-retour le dimanche dûment munis d’une attestation, pour assister à la messe et recevoir les sacrements dans le respect scrupuleux des mesures sanitaires. 

Dernière heure : suite à la requête en référé-liberté devant le Conseil d’État contre le décret du 29 octobre confinant drastiquement et totalement le culte à compter du 3 novembre, déposée par plusieurs associations, instituts de vie religieuse et quelques évêques, le Conseil d’Etat a fixé l’audience au jeudi 5 novembre à 9h30.

Les librairies, lieux d’intelligence collective

Il  y a encore la fermeture incompréhensible des librairies : le sénateur Max Brisson est cosignataire d'un appel  lancé au Chef de l’État par 68 sénateurs de plusieurs groupes politiques afin de permettre aux libraires de rester ouverts pendant cette nouvelle période de confinement. Il en va de leur survie : "il est une flamme qui ne s’éteint pas malgré les terribles moments que nous traversons, celle de la culture, incarnée par ces petits commerces de proximité que sont les librairies indépendantes. Contraintes de rester fermées lors du premier confinement, elles ont su s’adapter depuis pour accueillir leurs clients dans des conditions sanitaires extrêmement rigoureuses (...) Alors que souffle le vent mauvais de l’obscurantisme et des nouvelles idéologies totalitaires, gardons à l’esprit qu’elles sont un lieu où vivent les valeurs de modération, de bienveillance, de tolérance et l’intelligence collective.
Commerces de première nécessité à l’évidence, les librairies sont un joyau inestimable que nous devons préserver".

J'ai apprécié cette citation d'André Suarès (1920) trouvée chez mon ami Stéphane Barsacq en guise de soutien aux libraires indépendants : "Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines y suppléeront ; il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes ; la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulières. Tout y sera, moins l'esprit." 

Confinement oui, mais pas sans lecture ! Vous avez le temps de lire et les libraires sont toujours là :
- Bayonne : la librairie Hirigoyen (5, rue port de Castets / tél.: 05 59 42 64 41) invite ses lecteurs à consulter notre son et passer commande sur le site
www.librairies-nouvelleaquitaine.com
ou en écrivant à : librairie.hirigoyen@hotmail.com
A partir de la semaine prochaine, on pourra retirer les livres à la porte de la librairie le jeudi de 14h à 18h et le samedi de 11hà 18h
On trouve également sur le site www.librairies-nouvelleaquitaine.com : les librairies Darrieumerlou, La Rue en pente, L’Alinéa et Elkar à Bayonne.
- Biarritz : les librairies Bookstore (place Clemenceau) et Bookstore BD & Jeunesse (rue de la Poste) se sont organisées pour permettre à ses lecteurs dès lundi matin de commander à distance et venir retirer leurs livres. Sur le site
https://www.librairies-nouvelleaquitaine.com
taper le titre du livre dans le moteur de recherche, puis sélectionner la librairie Bookstore ou Bookstore BD & Jeunesse
Deux options :
1/ le livre est en stock, nous vous le réservons et vous prévenons par mail dès que votre commande est prête. Vous passez la récupérer à la porte aux horaires de retrait. Paiement sur place, par CB ou chèque préparé à l'avance de préférence.
2/ le livre n'est pas en stock, vous le commandez et nous vous prévenons par mail dès sa réception. Lorsque la commande est prête vous passez la récupérer à la porte aux horaires de retrait. Paiement sur place, par CB ou chèque préparé à l'avance de préférence.
– par mail à librairebookstore@gmail.com pour le Bookstore place Clemenceau ou à bookstorebdjeunesse@gmail.com pour la jeunesse et la BD rue de la Poste
– par téléphone 05.59.24.48.00 pour le Bookstore place Clemenceau ou au 05.59.23.28.48 pour la jeunesse et la BD rue de la Poste
– soit en vente directe sur le pas de la porte selon les horaires d'ouverture.
Retrait des livres : du lundi au samedi de 10h à 14h

Malgré tout, garder espoir... et marcher pour la santé !

L'exemple de Biarritz : sans attendre l'annonce du confinement et dès le début de la semaine, Maider Arosteguy, maire de Biarritz, avait fait mettre en place un plan d’actions afin de répondre aux besoins de sa population.
- Pour les fêtes de la Toussaint, les cimetières restent ouverts. Le port du masque sera obligatoire, des agents municipaux seront présents pour accueillir le public.
- une cellule de crise créée avec Mme le Maire et ses adjoints, en lien avec les services pour recenser les besoins, les réunions et les événements à venir dans le cadre de l’instauration de ce nouveau confinement.
- Un numéro d’appel (en partenariat avec la Protection civile) : 0 800 726 064 (appel gratuit) à partir du lundi 2 novembre afin de répondre à toutes les questions liées au quotidien du confinement, avec des élus référents mobilisés dans les quartiers pour être au plus près des Biarrots et se faire leurs relais.
- Le CCAS est plus que jamais mobilisé pour un suivi personnalisé et quotidien des personnes vulnérables, isolées, qui sont invitées à se signaler.
- Dès lundi, une ligne spécifique (05.59.41.77.60) tenue par un psychologue, sera ouverte, du lundi au vendredi de 15h à 17h, afin d’apporter un soutien psychologique à toutes les personnes en éprouvant le besoin.
À l’instar des autres services publics, l’Hôtel de Ville restera ouvert. En revanche, suite aux annonces du Premier Ministre du passage de Vigipirate en niveau « urgence Attentat », il est demandé aux usagers de prendre rendez-vous avec les services avant de se rendre en mairie.
- Les crèches et les écoles restent ouvertes et la restauration scolaire et l’accueil périscolaire sont maintenus. La Ville a passé commande de 4 000 masques pour les enfants de 6 à 12 ans, soit une dotation de 4 masques par enfant. Ils leur seront distribués directement le jour de la rentrée scolaire.
- Les parcs, les jardins, les plages (sauf restrictions liées au dispositif vagues submersion) restent ouverts.
- la Médiathèque proposera un service de portage de livres à domicile (réservation par téléphone au 05 59 22 28 86 ou par mail à mediatheque@biarritz.fr). 
En revanche, les animations, ateliers et expositions sont annulés.

Emergeant du lot des fermetures et des annulations de toutes sortes, les "Voisins Solidaires Biarritz" continuent de pratiquer comme à l'accoutumée, leur marche dans l'eau de mer a marée basse (pratique recommandée par le corps médical) durée une heure environ, munis de l'attestation exigée par le confinement : à la Grande Plage de Biarritz, rendez-vous  ce vendredi 30 octobre à 9h30 devant l'Hôtel du Palais (côté mer)
Amitiés Sportives... et contact : Gérard Piton  06 82 35  87  36

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La marche des "Voisins Solidaires Biarritz" ©
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Répondre à () :

Ignatius Reilly | 30/10/2020 20:28

Pas un mot sur le cartel bancaire et Big Pharma qui sont les vrais décisionnaires de cette dictature sanitaire ?

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